Le blog de la fille qui à très soif de thé.

On a pas de certitudes à 16 ans.

Mes phases : Stylistique - personnelle - politique  - sociologique


Les auteurs les moins connus avec leur oeuvres sont souvent les plus difficiles à lire, il y a tout un miroir avec l'acte de consommation, avec le rapport qualité/prix, ici on le rapport d'effort/apport, qu'est-ce qui m'apportera le plus (socialement "je lis du nietzsche du marx et du pascal, cool nan ?") en échange d'un moindre effort. On entend pas souvent parler de Léon Bloy, de Guénon c'est ici les esthètes et sans pancarte. Underground

On atteind un écrivain que lorsqu'on arrive à l'aimer assez pour crier l'irrespect. Enfin, on est libre. Affranchi ! A 16 ans on aime pas lire, si c'est le cas il y a deux raisons, soit on ne sait pas lire (on ne comprend pas) soit l'écrivain prend le lecteur pour un con.

Ce qui me fait vraiment penser à un problème dans notre époque, c'est que les gens aiment trop lire, pas du tout le contraire. C'est très bourgeois, c'est très distingué et raffiné comme atittude. Il ne devrait n'y avoir rien de plus prolétaire comme travail que de lire. Vraiment, les écrivains ne font pas leur travail d'élévation, de joie, rien que des petites choses au niveau des gens, pour se faire comprendre, c'est la peur du sciècle, de pas se faire comprendre. Moi, souvent on ne me comprend pas, quand je parle, quand j'agis et quand je vis, je suis anticoformiste rien que pour cela.
Y'a qu'à regarder les sentiments mis dans les livres, la dépression, la tristesse au sens vraiment le moins noble, c'est à dire le plus bourgeois et inutile. Je n'en veux qu'une seule moi de chose, comme le monde. La joie. Au sens religieux ! Faut pas devenir écrivain, sinon. C'est une chose.

On se laisse souvent emporter en écriture aux longues phrase, trop dur de les couper de faire cet effort risqué et de changement. Un bon écrivain sait écrire courtement en livre.

J'ai très mal devant mon poids.

Faudrait peut-être arrêter de confondre systématiquement les idées et les conclusions, et plus mettre sur le même plans les idées et les rêves. Quels mondes à côté pas du tout proche ! Une idée, y'a rien de plus petit, tout le monde en a, et c'est pas tant mal, mais tout à fait innofensif de bien. Quel acte réducteur de se réjouit d'avoir une idée. D'ailleurs les idées sont souvent voué à rester idée, tout ce que les gens en tire c'est leur satisfaction, incapables de faire quoique ce soit d'extirpé de l'inventé. Les conclusions c'est un autre genre, c'est tout à fait réaliste. C'est avec la connaissance qu'on sait quel chemin prendre, avec les erreurs et tout le lot des petites aventures du savoir et du travail pour.
Les gens inventent leur rêve au lieu de les imaginer. L'imagination c'est pas tout du partir de rien pour arriver à quelque chose, ça c'est l'invention le mensonge. L'imagination, c'est pas automatique et facile et pour esquiver. Ca part de la vie, ça travaille sur ça. Les gens inventent leur rêve pour qu'il leur correspondent, et parce que sans ça il n'en aurait pas, ceux qui les imagine (les rêves) c'est pour y croire, ne voir aucun autre remplacent, sinon plus précis que le précédent mais dans la même lignée. Des rêves dans la vie, on doit en avoir un ou deux, c'est d'eux que je parle, ces rêves qui compte puisqu'on peut les compter.

Décadence et décadence et bien encore des fois.

C'est leur petite folie nouvelle et tolérée. A la télé, tout ce qui passe, c'est tout ce dans lequel tout le cinéma à résisté de tomber. C'est petits films à fermer les yeux, ces séries stupides et rien n'en ressort d'autres, (Les sorciers de Waverly place, Hannah montana etc...) c'est très bête à rendre très très bête. Moi (voila enfin le miroir), j'ai vraiment décidé là maintenant de retrouver mon calme originel. Ce copiage à me tuer. Y'a plus de rire en vrac et de surprise et stupeur à chaque information (dont je me fous, en réalité) par soumission aux codes des réactions. Y'a pleins de codes comme ça, et faut pas croire qu'être le perturbateur est cool et bien vu. Je supporte pas les "putain" "wesh" "merde", dix fois sur trois phrases. Une telle soumission de language, à une langue qui se veut transgressive. Quelle contradiction insoupsonnée par leur père. Ne pas utiliser ces mots régulièrement et s'émanciper de la réaction exigée par la spontanéité profonde sont très remarquables et quasi-mal vu, on est pas du tout intéressant pour les autres. Ce qui est très bizarre comme attitude pour des gens qui aiment dire qu'ils aiment l'originalité, mais dès lors que ça dépasse le stade ostentatoire, la formule ne fonctionne plus.

Les jeunes sont des vieux qui attendent d'avoir le corps qui va avec.

Reprendre les combats des anciens pour se sentir militant de quelque chose (même un combat qui n'existe plus, qui va de tout manière avec le combattant qui n'existe pas)

Constamment je me retrouve confrontée en tant que jeune à des camarades tout à fait hostile à la véritable révolte et la vérité et des amoureux complet par facilité et bêtise de l'officiel. C'est une jeunesse composé de jeunes de sondage, tous le même avis et les même influences. Ils ne se rend même pas compte de l'uniformité de ce qu'il pensent avec de toutes petites ridicules idées atomiques qui changent (au sens étymologique), qu'ils sont très fiers de dire. Tous les mêmes rêves (voyager, confort matériel, amour mais dès qu'il s'agit d'expliquer pourquoi ils le veulent aucune autre réponse que celle du bonheur qu'ils sont persuader de vivre avec ses éléments), tous les mêmes utopies burlesques. Tout contre le capitalisme, tous avec Saez chanteur pour la jeunesse qui ne veut rien entendre, juste écouter un truc un peu sensible on dirait. L'anti-consommation, quel combat réducteur. On devrait en faire des conclusions au lieu de rester tranquillement dans la sérénité de ce faux combat. Qui domine la consommation ? A qui revient toujours l'argent et le sang des morts ? Faudrait un peu connaitre le sionisme.

Voila ce qui les fait vibrer, tous, que du faux du vrai, que du Muse et du Coldplay.

Les vérités que je dois avouer.

Je n'ai pas lu de Céline avec aout 2010.

J'ai mis 4 mois pour lire "Voyage au bout de la Nuit".

Je n'ai pas lu le quart d' "Exegèse des lieux communs".

Je me pose beaucoup de question sur ma situation de fille, ça me cause des problèmes psychologiques.

Je suis très fasciné par l'homme et tout le symbole, je trouve souvent que certains ne méritent pas ce statut.

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Pour l'instant j'ai trouvé deux choses que je n'arrive pas à dire et à assumer.

Emilie : Je retrouve mon amitié pour elle, sans l'avoir perdu un jour pour autant mais pas se voir pendant longtemps ça revifie les relations quand elle existent. Y'a des combats qu'elle adore mener je sais pas trop comment, juste en pensant je crois. La justice, la vérité ça la fait jouir, mais uniquement des trucs abstraits.
Remarque : Elle fait de la musique mais n'en créer pas.                 
        Mon reproche : Son féminisme.
 
 
Fanny : C'est le genre de personne à laquelle il ne faut pas trop s'attacher, la laissait avec volontés triviales mais sans doute humaine... Non pas du tout humaine mais seulement banale, en leur plus haut point, son attirance pour les gens qui sont prochent d'elle par l'humiliation et l'admiration de la beauté devant laquelle tout le monde se prosterne. Elle doit surement admirer Mounia, la peste. A chaque fois qu'elle trouve un mec intéressant Fanny, il tombe sous le charme de Mounia, c'est trop répétitif comme truc et bien lieux communs. Ca les fatigue pas on dirait. Mounia, c'est le genre de fille pas très intelligente, et qui veut essayer se trouver cultivée. "La culture c'est plus important que l'intelligence" dit-elle. Parfois j'ai l'impression qu'elle a déteind sur moi avec ses attitude ridicule, et son regard désobligeant, le regard je suis sur de l'avoir copié. C'est une fille qui vient des cités et qui a exactement les ambitions bobos qui ressortent souvent de quasiment tous les milieux, faire de belles études et avoir un bon potentiel matériel (avoir une belle voiture, avoir de belles chaussures). Elle aime bien tout ce qui est bien vu, y'a qu'à regarder ses tentations qui n'en sont mêmes pas vu la bassesse de ses rêves. Elle aime bien l'originalité mais uniquement vestimentaire.                   
    Mon reproche : son pauvre répondant pourtant aimé des gens.


Célia : Alors je crois qu'on est plus amie. On se sourit dans le bus et bah c'est tout. Depuis qu'elle est devenu lesbienne elle affirme une personnalité qui ne lui correspond pas, elle affiche un style. Tout passe par là pour elle. "Avant j'étais banale, je voulais passer inaperçu, maintenant je veux avoir un style" dit-elle. Sans style elle ne perd pas forcément grand chose, mais avec elle gagne beaucoup. Je l'aimais bien parce que c'est très rare de rencontrer des gens très gentils dans la vie. Toujours à rendre service, sans se sentir pour autant esclaves. Mais elle s'est révoltée contre elle même, ce qui lui retombera dessus, quoiqu'ayant peu d'ambition de création, elle est à l'abri des risques. Pauvre chaire.           
    REMARQUE : Elle m'a dit un jour aussi "je vois pas à quoi sert d'être connu quand on est mort", j'ai pas trop su répondre, j'avais pleins de réponses en tête mais ça sert à rien d'avoir raison en mentant, alors je savais pas répondre honnêtement.                                 
       Mon reproche : sa bêtise.
 

J'aime pas beaucoup les gens, comment peut on aimer les gens pour ce qu'ils sont ? Ils sont trop inconstants et humains. Et même si je l'envisagerais, on les aurait aimé et ils serait morts, et plus rien vaudrait. J'aime les gens pour ce qu'ils ont crée de leur compréhension du monde.